The House That Jack Built

Publié le 20 Novembre 2018

Bonjour à toutes et à tous,

On se retrouve aujourd'hui pour parler d'un film réalisé par un des plus grands réalisateurs de notre époque, très connu pour être assez cru et livrer des films mélant génie et choc moral, je veux bien entendu parler de Lars Von Trier. Parmis ses films les plus connus, on retrouve MelancholiaNymphomaniac (1 et 2), Breaking the wavesDogville et j'en passe. Pour ce film, les personnages principaux sont interprétés par Matt Dilon (CollisionLe prix du SilenceMary à tout prix) et Bruno Ganz (La ChuteLes Ailes du Désir [que je vous recommande au passage si vous avez l'occasion de le voir]).

Résumé:

États-Unis, années 70.
Nous suivons le très brillant Jack à travers cinq incidents et découvrons les meurtres qui vont marquer son parcours de tueur en série. L'histoire est vécue du point de vue de Jack. Il considère chaque meurtre comme une œuvre d'art en soi. Alors que l'ultime et inévitable intervention de la police ne cesse de se rapprocher (ce qui exaspère Jack et lui met la pression) il décide - contrairement à toute logique - de prendre de plus en plus de risques. Tout au long du film, nous découvrons les descriptions de Jack sur sa situation personnelle, ses problèmes et ses pensées à travers sa conversation avec un inconnu, Verge. Un mélange grotesque de sophismes, d’apitoiement presque enfantin sur soi et d'explications détaillées sur les manœuvres dangereuses et difficiles de Jack.

Comme on pouvait s'y attendre, ce film est une pure merveille, aussi bien par la réalisation que par la narration ! Le film est découpé en 6 parties: les 5 incidents dont Jack parle et un épilogue dont on parlera que très succintement.

Donc, dans les 5 premières parties, qui représentent la quasi totalité de l'oeuvre, Jack raconte à Verge (on ne nous indique jamais qui est cette personne, mais on le comprends assez vite) des "incidents" qui ont marqué sa vie. Ces "incidents" finiront par engager un débat entre les deux antagonistes: l'un défendant que l'art est liée à la mort, la putréfaction, l'autre défendant que l'art ne peut exister sans amour et passion. Chacun défend son point de vue de façon détaillée et avec beaucoup de culture, c'est assez brillant et plutôt comique lorsqu'on comprend qui est Verge. 

Le comique justement ! Ce film, contrairement à son apparence, est extrêment drôle ! C'est loin d'être une comédie, mais les changements de tons et l'attitude de certains personnages rendent certaines scènes particulièrement drôles si on est adepte de ce genre d'humour noir. Pour vous donner une indication, si vous avez trouvé The Voices drôle, il y a de grandes chances pour qu'il vous arrive de rire durant la projection. 

D'un autre côté, si vous êtes plutôt sensible, évitez de regarder ce film, certaines personnes n'ont pas supporté certaines scènes et sont sortis de la salle avant la fin de la séance.

Je ne parlerai pas plus longuement de cette partie, je vous laisse le soin de découvrir tout le génie et le cru de ce film, qui sont souvent indissociable de l'oeuvre de Lars Von Trier. Notons juste que ce film a quelques touches autobiographiques sur certains débats sur l'art, mais je vous laisse creuser la question par vous même.

Passons maintenant très brièvement à la dernière partie qui doit faire environ une dizaine de minutes, cette partie est magnifique, on est un peu perdus au début, mais on finit par comprendre l'idée générale et c'est vraiment une partie très belle et beaucoup plus dans l'image que dans le dialogue contrairement à tout le reste du film, ce qui fait un décalage assez brutal mais magnifique.

Je finirais cet article avec un détail qui m'a beaucoup fait rire à la sortie du film, mais la chanson du générique de fin n'est autre que "Hit The Road Jack" de Ray Charles, ce qui est assez comique sachant qu'ici, Jack est un meurtrier psychopathe. 

Voilà, cet article est à présent terminé, j'espère qu'il vous a plu. On se retrouve très vite pour un nouveau film, en attendant portez vous bien, et surtout...

Bon visionnage !!!

Rédigé par Maxime Marquès

Publié dans #Drame, #Thriller

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